Archives de catégorie : cinéma asiatique

Les Herbes sèches de Nuri Bilge Ceylan : jeu du misanthrope

Dans ce film ambigu, on ne sait s’il faut se fier au narrateur qui clôt le récit et prétend nous en livrer la morale. A écouter Samet, professeur d’arts plastiques enseignant dans un village reculé de l’Anatolie orientale, où se … Lire la suite

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Le Mal n’existe pas de Ryusuke Hamaguchi : le malheur existe

On retrouve dans Le Mal n’existe pas l’étrange alliage qui fait la singularité des films de Ryusuke Hamaguchi : un mélange de scènes se déroulant en temps réel, aux dialogues prosaïques, et de scènes doucereuses et flottantes au sens parfois … Lire la suite

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Herbes flottantes de Yasujiro Ozu : comédiens errants

Tout est beau dans Herbes Flottantes (1959). Les cadrages et les couleurs du légendaire chef opérateur Kazuo Miyagawa (qui éclaira Rashomon de Kurosawa et Contes de la lune vague après la pluie de Mizoguchi entre autres chefs-d’oeuvre), avec lequel Ozu … Lire la suite

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Il Etait un père de Yasujiro Ozu : aimer de loin

Quelle chose étrange et magnifique que le cinéma d’Ozu, où un homme qui n’a jamais eu de descendance, qui a toujours vécu avec sa mère, rêve des enfants qu’il n’a pas eus, des familles qu’il n’a pas fondées, des gestes … Lire la suite

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L’Enfer des armes de Tsui Hark : violence nihiliste

Tout virtuose soit-il, L’Enfer des armes (1980), son troisième film, est encore une ébauche du cinéma de Tsui Hark, le plus grand cinéaste d’action du cinéma de Hong Kong de ces quarante dernières années. Une ébauche, parce que bien que … Lire la suite

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La Romancière, le film et le heureux hasard de Hong Sang-soo : rencontres blanchâtres

On ne peut parler de ce film sans évoquer d’abord ce qui le caractérise esthétiquement : sa photographie surexposée et blanchâtre où les extérieurs semblent avalés par une grande étendue blanche, brûlée à la chaux. C’est particulièrement frappant quand Hong … Lire la suite

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Les Bonnes étoiles d’Hirokazu Kore-eda : famille recousue

Le talent d’Hirokazu Kore-eda n’est plus à vanter et, si l’on en juge par Les Bonnes étoiles (2022), son lot de tendresse n’est pas épuisé. Le voici qui éprouve ses récits de famille décomposées et recomposées auprès du genre du … Lire la suite

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Aucun ours de Jafar Panahi : transparence d’un récit double

Sous le joug d’une interdiction de filmer, Jafar Panahi se met lui-même en scène dans Aucun Ours (2022). Hébergé par un habitant d’un village proche de la frontière turco-iranienne, il y dirige à distance, clandestinement, une fiction se déroulant dans … Lire la suite

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Contes du hasard & autres fantaisies de Ryusuke Hamaguchi : pouvoir de la fiction

Quelques mots rapides sur ce film vu avec retard. A travers trois courts récits, qui composent son film à l’instar d’un recueil de nouvelles, Ryusuke Hamaguchi explore le thème du pouvoir de la fiction sur la réalité. C’est un sujet … Lire la suite

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Pluie noire de Shohei Imamura : ne regarde pas

Le cinéma de Shohei Imamura est un cinéma du temps long, celui de l’histoire et de la sociologie. Certains phénomènes, comme les rites, les processus historiques, les faits sociaux, ne se comprennent qu’inscrits dans la durée. Pluie noire (1989) s’écoule … Lire la suite

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