Psychose d’Alfred Hitchcock : mauvaise conscience

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Une femme sous la douche, un couteau qui s’abat, une maison « by the railroad » qui semble avoir été plantée là, sur cette colline battue par la pluie, par le peintre américain Edward Hopper : Nul besoin de revoir Psychose (1960) pour voir mentalement ces images devenues iconiques, pour entendre le son strident des violons de Bernard Herrmann. Psychose ou la conscience du caractère permanent des images de cinéma : une vision a suffi pour qu’elles se soient gravées à jamais dans notre cerveau, comme si Hitchcock en avait trouvé la voie d’accès. Cette voie, c’est celle qu’emprunte la mauvaise conscience distillant son poison. L’enfer est pavé d’images.

Psychose est l’histoire d’une femme qui est coupable. Non pas coupable d’exister, ou faussement accusée comme dans tant d’autres films d’Hitchcock, mais vraiment coupable. Car avant de raconter l’histoire d’un schizophrène, d’un « psycho » joué par Anthony Perkins, personnage peu intéressant au demeurant, Psychose est l’histoire de Marion Crane (Janet Leigh) qui vole 40.000 dollars pour aider son amant à payer la pension alimentaire de sa femme, dont il a divorcé. S’il fallait revoir Psychose, ce serait pour revoir la première partie du film où Hitchcock filme la mauvaise conscience d’une voleuse, ôtant à son cinéma ce qui lui restait de glamour et de rutilant, le désossant jusqu’à ce que ne demeure que cette mauvaise conscience. A cette aune, filmer Psychose avec l’équipe technique de sa série télévisée Alfred Hitchcock Présente, avec un budget très limité, ne relevait pas seulement de l’exercice de style, d’un défi technique supplémentaire, comme Hitchcock les affectionnait, mais d’une corrélation souhaitée entre ce dévoilement et les formes simples qu’il devait prendre.

L’avènement de la mauvaise conscience se fait en plusieurs temps, selon une graduation correspondant à sa progression psychologique. Il y a d’abord ce plan des billets sur le lit de Marion que la caméra relie d’un mouvement vif à sa valise ; c’est le temps des choses inanimées, mais déjà billets et valise dressent l’acte d’accusation de la jeune femme, qui les regarde troublée. Il y a ensuite le regard du patron de son agence immobilière qui l’observe à un feu rouge, intrigué de la voir au volant de sa voiture alors qu’elle s’affirmait souffrante ; c’est le temps du témoin. Il y a ce policier qui surgit de nulle part, dont le visage en très gros plan, dont la voiture obsédante, achèvent de signifier à Marion qu’il lui est impossible d’échapper à sa mauvaise conscience ; c’est déjà le temps de la loi. Il y a ces lumières qui l’aveuglent sur la route, qui la fixent du regard, comme des projecteurs dénudant le coupable dans la pénombre en exposant son visage inquiet ; c’est le temps métaphysique du jugement du monde. Marion va continuer à fuir pourtant, allant jusqu’à changer de voiture pour semer l’intrus. Peine perdue car le policier continue de l’observer de l’autre côté de la route : sa conscience est toujours là, pareille à l’oeil dans la tombe regardant Caïn qu’évoquait Hugo. Il y a enfin ces voix qu’elle entend intérieurement : les voix de son patron, de sa collègue, de sa soeur, découvrant le vol ; c’est le temps de la conscience lucide. Ce n’est pas seulement une manière pour Hitchcock de continuer à raconter son histoire en faisant l’économie de plans inutiles, c’est aussi une façon de dire que Marion est cernée, que l’on se place du point de vue du monde extérieur ou de son for intérieur. Obsession de la mauvaise conscience, vorace, inéluctable.

Vient ensuite le temps du châtiment. Malgré ces augures défavorables de sa mauvaise conscience, Marion a continué sa route et il est désormais trop tard pour faire demi-tour. Quand, vaincue, elle a décidé de revenir à Phoenix pour rendre les billets volés, Norman Bates est déjà apparu, a déjà scellé son sort. Bates est lui-même devenu un monstre à deux têtes parce que sa mauvaise conscience à lui ne pouvait supporter le matricide qu’il avait commis. Lorsque Marion et Norman se parlent, ce sont deux mauvaises consciences se faisant face. Impitoyable, Hitchcock n’autorise pas Marion à revenir en arrière, à revenir parmi les vivants. Sa mauvaise conscience à pris ses aises, s’est retrouvée personnifiée sans qu’il soit au pouvoir de quiconque de la faire revenir dans sa boite. Elle se loge dans l’oeil vide des oiseaux empaillés de la loge de Norman, qui annoncent Les Oiseaux à venir, dans l’oeil avide et fou de Norman où brille une lueur, dans l’oeil ouvert de Marion après le meurtre, mais alors c’est pour se dissoudre ou s’envoler en quête d’autres victimes. Le temps du châtiment est bref, violent, strident.

Après le temps du châtiment commence celui de l’édification et du cinéma d’horreur moderne s’inventant sous nos yeux, comme si un long épilogue suivait la mort de Marion, qui intervient si tôt dans la narration. Hitchcock en confiera le constat à sa caméra, par l’entremise de plongées tournoyantes. Plusieurs scènes, vues d’en haut, seront filmées ainsi : l’oeil ouvert mais éteint de Marion après le meurtre, dont la caméra s’éloigne progressivement ; l’eau tourbillonnante de la douche qui s’écoule inexorablement ; les apparitions de la « mère » de Norman filmées d’en haut selon ce même mouvement montant de boucle ondoyante, prise de vue ayant le double avantage de cacher jusqu’au bout sa véritable identité en dissimulant son visage. Ce mouvement tourbillonnant, celui de la mauvaise conscience, est le même que celui de Vertigo, capturé dans le chignon de Carlotta.

Dans Psychose, une fois de plus chez Hitchcock, tout est donc dit par la mise en scène. C’est pourquoi la scène explicative finale où un psychiatre se gonfle de mots est si superflue, nous rappelant que ce scénario de série B n’a été transcendé que par le génie de son metteur en scène. C’est ce qui fait que ce film aussi célèbre que célébré, dont l’influence sur le cinéma fut immense, autant par sa représentation de la violence, que par la démonstration que tout pouvait être montré ou presque avec un petit budget, est en vérité loin d’être le meilleur film de son auteur. Ce fut pourtant un de ses plus grands succès commercial, sans doute en raison de son caractère à la fois tranchant et édifiant. Michael Powell n’eut pas cette chance avec son Voyeur, autre histoire de « psycho », mais film autrement plus dérangeant car se plaçant cette fois du point de vue de l’assassin, qui fit scandale durant cette même année 1960, seuil d’une nouvelle ère.

Strum

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16 commentaires pour Psychose d’Alfred Hitchcock : mauvaise conscience

  1. Pascale dit :

    J’avais toujours trouvé que Marion avait le visage de la peur plus que de la culpabilite.
    Souvent les coupables craignent plus d’être découverts qu’ils ne regrettent leur geste. Et je ne me souvenais plus qu’elle avait décidé de rendre l’argent.
    C’est vrai que le châtiment est tellement horrible qu’on en oublie qu’elle est « coupable ».
    Je pense que tout le monde qui te lit connait le film car tu spoiles 😊
    J’ai vu le Voyeur. Je trouve certaines scènes interminables et que le film a bien mal vieilli.

    personage peu intéressant 

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    • Strum dit :

      Peur et culpabilité, pour Hitchcock, c’est peu ou prou la même chose, comme on peut le constater dans toute sa filmographie et comme il l’a laissé entendre. Le Voyeur est un film beaucoup plus dérangeant, car il prend le point de vue de l’assassin, jusqu’à la caméra subjective, en nous demandant de le prendre en pitié, en nous montrant son enfance, les sévices de son père (joué par Powell lui-même…), etc. L’assassin n’est pas un psychopathe un peu caricatural comme dans Psychose que l’on voit entièrement de l’extérieur. Ce côté dérangeant du Voyeur n’a nullement perdu de son ambiguité. PS : je pense effectivement qu’on peut spoiler ce film… de toute façon, la plupart du temps, il est quasi-impossible d’analyser un film sans spoiler un minimum.

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  2. J. R. dit :

    Une observation souvent faite à propos de ce film (parfaitement maîtrisé d’un bout à l’autre, nous faisant oublier sa psychologie de bazard, un peu comme dans les premiers films de Dario Argento, que je me suis surpris a adorer) c’est que la principale protagoniste disparaît au milieu du film (pas tout à fait comme dans un film d’Antonioni cependant). Et certains voudraient que l’identification du spectateur bascule vers le monsieur dérangé, et procéde d’une identification plus dérangeante (ce rapprochant du film de Powell, que je ne trouve pas particulièrement ragoûtant… il a été écrit par un psychopathe 😉 ). Mais je n’adhère pas à cette interprétation, car dans la seconde partie, en l’absence de Janet Leigh le spectateur accompagne davantage les inquiétudes de Vera Miles plutôt que les errements de Norman Bates, si je me souviens bien de son nom… Il nous reste toujours étranger bien davantage que Janet Leigh (la petite pécheresse en comparaison). Un film très commenté.

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    • Strum dit :

      Pour moi, cette interprétation imaginant un basculement de l’identification vers le psychopathe n’est en effet pas du tout convaincante. Bates est trop caricatural, pas assez écrit, filmé de manière trop extérieure, pour cela. Une fois que Marion disparaît, l’identification se fait avec sa soeur. Justement parce que Psychose n’est pas Le Voyeur comme tu dis.

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    • Strum dit :

      Sinon, moi aussi, j’aime bien les premiers Argento et pour la même raison que toi : leur mise en scène, éternel juge de paix du cinéma

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  3. Hyarion dit :

    Merci pour cette critique. Il y a toujours quelque-chose d’intéressant à dire à propos de ce film, comme à propos de son réalisateur plus généralement.

    Une chose m’interpelle souvent quand on parle de « Psychose » d’Alfred Hitchcock : la plupart du temps, la question de l’adaptation est complètement évacuée. Or si cette question se pose, par exemple, avec Luchino Visconti et Giuseppe Tomasi di Lamedusa, avec Ridley Scott et Philip K. Dick, avec Jane Campion et Henry James, ou avec Peter Jackson et J. R. R. Tolkien, pourquoi en serait-il différemment avec Hitchcock et Robert Bloch ?

    Le fait est, en tout cas, que dans le cadre de leurs fameux entretiens, les deux cinéastes François Truffaut et Hitchcock ne semblent guère accorder de considération au travail littéraire de Robert Bloch, auteur du roman sans lequel, pourtant, il n’y aurait pas eu de film !
    Relisons un passage desdits entretiens :
    – Truffaut : « J’ai lu le roman « Psycho » et je l’ai trouvé honteusement truqué. On y lit fréquemment : « Norman alla s’asseoir à côté de sa vieille mère et ils entamèrent une conversation. » Cette convention de narration me choque beaucoup. Le film est raconté avec beaucoup plus de loyauté et on s’en aperçoit en le revoyant. Qu’est-ce qui vous a plu dans le livre ? »
    – Hitchcock : « Je crois que la seule chose qui m’ait plu et m’ait décidé à faire le film était la soudaineté du meurtre sous la douche; c’est complètement inattendu et, à cause de cela, j’ai été intéressé. »

    J’ai lu le roman de Robert Bloch. Ce n’est peut-être pas de la « très grande littérature » (selon des critères plus ou moins élitistes dont on pourrait discuter), mais cela reste fort bien écrit pour un roman de suspense et de terreur. Bloch connaissait son métier, et je ne le trouve pas déloyal contrairement à Truffaut : la convention de narration qui a choqué Truffaut ne me choque pas pour ma part, et nous rappelle au contraire que tout le sel de la littérature se trouve dans ce qui peut la distinguer d’une « écriture cinématographique » au sens le plus prosaïque qui soit. On pourrait même dire que Bloch réussit là beaucoup mieux qu’Hitchcock à nous montrer le tueur psychopathe d’un point de vue interne… et ce dès le début du roman. Bloch et Hitchcock ont en tout cas usé de deux moyens d’expression différents pour un même propos, en menant le lecteur/spectateur chacun à leur façon jusqu’au dénouement final, et avec en tout cas très peu de libertés prises de la part d’Hitchcock vis-à-vis du contenu du roman original. Cela fait du film non seulement en soi une leçon magistrale de mise en scène et un chef d’œuvre du 7eme art (même si Hitchcock a pu faire mieux par ailleurs pour ce qui est de sa propre filmographie), mais aussi une très bonne adaptation d’un roman qui n’est pas le « sous-produit » culturel méconnu et sans intérêt que l’on s’imagine encore trop souvent, du moins à ce qu’il me semble.

    À ce propos, d’ailleurs, Robert Bloch lui-même a déclaré ce qui suit à François Guérif, à la fin des années 1970 :
    « Le seul homme qui dit la vérité sur « Psychose » est Alfred Hitchcock. […] Il a dit à Charles Higham, qui l’a reproduit dans son livre « The celluloid muse » : « « Psychose » vient entièrement du livre de Robert Bloch. Le scénariste Joseph Stefano a contribué essentiellement au dialogue et n’a apporté aucune idée originale. » Voila ce que Mr. Hitchcock dit, et j’ai pris l’habitude d’emporter cette déclaration, collée sur une carte, partout où je vais. Je suis d’accord avec Mr. Hitchcock, parce que tout, en effet, est dans le livre. […] Il y a quand même une chose qui continue à m’ennuyer et qui est répétée constamment par les critiques de cinéma, car les critiques de cinéma ont l’habitude de recopier les articles de leurs confrères, et c’est que « Psychose » est un roman à sensations de quatre sous. « Psychose » n’a jamais été un roman de quatre sous. Il a été publié par Simon and Schuster, qui sont les éditeurs de romans policiers les plus réputés des États-Unis. « Psychose » a reçu des critiques enthousiastes. En fait, Hitchcock a acheté le livre parce qu’il en avait lu la critique dans le « New York Times ». »

    Bref, sans le film d’Hitchcock, le livre de Bloch aurait certes peut-être été oublié même après son propre succès critique à sa sortie (un an avant le film), mais si le roman avait été vraiment sans intérêt, je ne suis pas sûr que même Hitchcock aurait pu en tirer quelque-chose dans ce cas. On a pu dire que Spielberg (ou un autre ?) aurait été capable de filmer l’annuaire (papier) du téléphone : or même avec un maître de la mise en scène aux commandes, je me demande si le résultat présenterait, lui, un grand intérêt. Il faudrait peut-être demander son avis à Jean-Luc (Godard)… ^^’

    Amicalement,

    Hyarion.

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    • Hyarion dit :

      Correction : un « p » a sauté pour l’auteur du « Guépard »… Lire donc « Giuseppe Tomasi di Lampedusa », bien sûr… ^^’

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    • Strum dit :

      Merci beaucoup pour ton commentaire très utile Hyarion. De manière générale, je suis frappé du peu de cas que les critiques de cinéma font des livres adaptés, ne les ayant souvent pas lus sans doute. Je prends soin de parler de ces livres en général mais ne pouvais le faire ici faute d’avoir lu le roman de Bloch. J’en étais resté aux commentaires peu amènes – et contestables en effet – de Truffaut dans le Hitchbook. Ton post comble ce manque. Dans le même livre, Hitchcock dit ailleurs qu’il est plus facile d’adapter de mauvais livres que de grands livres : là dessus, je suis cependant d’accord avec lui. Essayer de restituer l’esprit d’un grand livre par des moyens cinématographiques est une tâche perilleuse. A contrario, le realisateur adaptateur aura moins de scrupules à piocher dans un mauvais livre ce qui l’intéresse. Beaucoup de mauvais livres ont donné de grands films alors qu’on a réalisé peu de grands films à partir de grands livres.

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    • J. R. dit :

      Godard il a adapté plusieurs fois l’annuaire, celui du canton de Vaud.

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  4. J’aime bien « Psychose » mais je trouve la fin trop démonstrative, édifiante, didactique aussi, avec les lourdes explications psychanalytiques … Ce film donne une vision caricaturale et outrancière de la maladie psychique mais malgré tout, ça fonctionne bien et on est captivé.

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    • Strum dit :

      Oui, d’accord avec toi, la fin bavarde et explicative est le point faible du film et la psychologie de Bates assez caricaturale mais c’est compensé par les éclairs de génie d’Hitchcock.

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  5. Martin dit :

    Merci de spoiler… avec autant de talent !
    J’ai résolu mon problème avec tes révélations: je ne lis tes chroniques que lorsque j’ai déjà vu le film (ou lorsque je n’ai pas l’intention de le faire, a priori). Quelle belle analyse, une fois encore !

    « Psychose » est un film qui m’a marqué. J’imagine que ça a dû être un choc sur grand écran. J’aimerais bien le revoir, un jour, dans des conditions optimales : écran XXL et salle plongée dans le noir absolu. Cela pourrait être le sous-titre du film, tiens, « plongée dans le noir absolu ».

    Pour l’instant, c’est le Hitchcock que j’ai trouvé le plus sombre, devant « Frenzy », un peu outrancier parfois, à mon humble avis. Est-ce mon préféré ? Possible, mais « L’ombre d’un doute » me plaît aussi beaucoup…

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    • Strum dit :

      Merci Martin ! Je ne pense pas que l’on puisse réellement parler de spoiler de toute façon pour un film aussi incontournable que Psychose… Moi aussi, le film m’a marqué. Je l’ai découvert assez jeune à la télévision et je dois dire que je n’ai pas oublié ses scènes chocs. Je me demande même si je l’avais revu avant la révision qui a donné lieu à cette chronique. Frenzy, c’est un des rares Hitchcock que je n’aime pas trop.

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  6. Ping : Vertigo (Sueurs Froides) d’Alfred Hitchcock : le mythe de Pygmalion revisité | Newstrum – Notes sur le cinéma

  7. Valfabert dit :

    Très bien vu, ce face-à-face de deux mauvaises consciences ! L’ensemble de la chronique est remarquable. Tu as raison d’accorder une attention particulière à la première partie du film, où la mauvaise conscience de Marion progresse en plusieurs phases.
    Il me semble que s’exprime aussi dans le film un sentiment de compassion, pour Marion Crane surtout, et pour Norman Bates. La musique d’Hermann exprime cela par moments, avec des accents de profonde mélancolie.
    Le sens du tragique d’Hitchcock le conduit à ne pas trop insister sur la terreur proprement dite, celle-ci se ramenant aux trois scènes d’agression et à la révélation finale de l’aliénation de Bates. Son histoire reste à échelle humaine, à la différence de nombreux films inspirés de « Psychose » qui auront une approche un peu mécanique du suspense et de l’horreur.

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    • Strum dit :

      Merci Valfabert ! La première partie est vraiment la meilleure du film en effet, la plus fascinante aussi A partir de la scène de la douche, cela devient beaucoup moins bien. De la compassion oui, Hitchcock a toujours eu de la compassion pour les coupables. La musique de Herrmann est géniale, en effet !

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